De retour aujourd’hui sur trois de mes places habituelles malgré le souhait de prospection que j’avais émis lors du précédent article. 4 jours sont passés depuis la dernière fois, et, vu le temps chaud et sec, je me dis qu’il est dans mon intérêt d’y retourner. En effet, je crois que les petites morilles laissées ou les celles oubliées (on ne peut pas tout voir) seront certainement grillées le samedi 30 mars. Je prospecterai dans l’après-midi.

Première place : j’avais oublié quelques morilles

Arrivé vers 8 h 30, je me dirige directement sur le premier spot. Je n’en avais pas trouvé la dernière fois… À se demander où j’avais mis mes yeux. Il n’y a qu’à regarder la photo ci-dessous pour se rendre compte que ces morilles ont bien plus de 4 jours. Quatre grandes d’un âge avancé m’attendaient, on peut en voir 3 sur la photo, la quatrième étant hors cadre. Ça commence bien !
Le deuxième spot dans ce premier bois visité me donnera 2 morilles de plus. Elles devaient être là du week-end, mais cachées dans les lierres, je n’aurais pu les voir.

des vielles morilles coniques

Une belle surprise m’attendait…

Deuxième place : On fait le vide de morilles.

Cette sapinière m’a déjà donné de très belles surprises cette année. C’est à cet endroit que j’en ai ramassé le plus, assurément. Et pourtant, chaque année, elle est visitée par d’autres chercheurs. Cette année, je suis le seul sur l’endroit, pour mon plus grand plaisir. J’en trouve plic ploc une par ci une par-là, des petites laissées la dernière fois et quelques oubliées. Elles ne sont pas très grandes, mais sont bien ouvertes. Elles ne n’évolueront plus, c’est une certitude. Je ressors de là après avoir tout fouillé de fond en comble avec une quinzaine de morilles, ce n’est pas trop mal.

Troisième place : Des kilomètres à pieds pour pas grand-chose.

La troisième zone composée de 3 spots me demande un long moment de marche avant d’y arriver. Sur le premier spot, j’en trouverai une seule. Impossible qu’elle ait été là la dernière fois. En effet, l’endroit est bien dégagé, il apparaît donc difficile de louper quelque chose. Je suis sûr qu’elle avait le potentiel de dépasser les 150 grammes à condition qu’il ait plu. Presque sèche, je suis contraint de la cueillir. 73 grammes sur la balance…

Le deuxième spot dans ce bois ne me donnera qu’une seule morille, mais de nouveau une toute belle. Sans doute était-elle déjà là du week-end. Peu importe, elle est de toute manière dans mon panier.

Le troisième spot est l’endroit où tous les sapins sont couchés à terre à cause des vents violents de cet hiver. J’espérais trouver de belles morilles dans les branchages, mais mon souhait ne sera pas exaucé. Je trouverai néanmoins 6 morilles dans les 10 m² non recouverts de sapin.

Prospection : Aurais-je plus de chance cette fois-ci ?

Ne laissons pas le suspens entier : Non, pas de nouvelles places, encore pas de chance. Quatre bois visités, des sols de qualités, mais rien à l’horizon… J’aurais pu continuer à prospecter 2 heures de plus, mais je suis un peu blasé et décide de rentrer à la maison.

Samedi, il me restera à visiter mes 3 dernières places et sans doute que j’aurai encore l’après-midi pour faire de la prospection.

Voici quand même le résultat final de la journée. Un honorable kilo